Je ne réchaufferai pas les critiques déjà émises contre Simone de Beauvoir. Je ne reprendrai pas non plus tout ce qu’un Alain Soral a pu dire très justement du féminisme depuis une vingtaine d’années, par ailleurs déjà largement paraphrasé par Éric Zemmour, ni ne réécrirai le Sexe et caractère d’Otto Weininger ; ce que j’en dirai sera neuf, du jamais lu, car je parlerai depuis moi-même, et pas depuis un autre, muni de mon regard d’artiste et mon âme de chrétien. Si je parle avec l’opinel tranchant qu’un chirurgien se doit d’user pour ôter la partie corrompue qui menace de gangréner le reste du corps, ce ne sera pas sans la charité qu’un catholique qui agit sous le regard de son Seigneur se doit d’avoir. Écrire honnêtement, sans détour, sans mentir, mais écrire avec justice. Je sais que je ne suis pas très avenant avec cette saleté de modernité. On me reprochera d’être toujours trop dur, trop radical, trop catholique… En effet, je suis tout ceci, mais si je ne l’étais pas, à quoi bon produire un livre de plus ? Ce que ce livre apportera, ce ne sera pas la complaisance qui sied aux nouveaux sages qu’Érasme avait en horreur, mais la virginale Vérité de nos êtres, compulsée sur l’admirable corps de la femme que l’Idéologie positiviste est en train de dénaturer.  

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Dans Nos amoureuses, Antoine Bottiroli signe un essai percutant et provocateur sur l’évolution des rapports hommes-femmes et les dérives du féminisme contemporain. À travers une plume acérée, il interroge les bouleversements du couple, de la famille et de la sexualité, dénonçant la perte des repères traditionnels et l’instrumentalisation idéologique des libertés. Un texte à contre-courant qui bouscule les idées reçues et invite à la réflexion. 

198 pages. Disponible dès le 7 octbre 2025.